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    Forum Description

       

    Présentation - Le mauvais exemple de l’agriculture chimique conventionnelle

    Ce qui se passe en général lors d'un labourage, c’est une inversion des horizons du sol dans un premier temps en le retournant, puis un mélange complet de ceux-ci dans un second temps après hersage ou roulage, l'opération globale ne créant qu’un appauvrissement général.

    Lorsque l’on déplace de la terre, on s’aperçoit qu’elle est souvent humide. Il y a une pression de l’eau sur les particules du sol. C’est ce qu’on appelle la tension de succion d’un sol. Elle dépend de la composition du sol (argile - limon - sable), de sa teneur en eau et de sa profondeur. En fonction de cette tension, une particule est saturée ou peut encore augmenter sa capacité en eau.

    En modifiant les horizons du sol (labour ou terrassement), on modifie la saturation des sols, et un sol qui était saturé perd son humidité et voit donc la perte de la matière vivante et des micro organismes qui s’y développaient.

     

    D’autres part, les colloïdes argileux (formés à partir de l'argile) et humiques (à partir de l’humus), formant ensemble le complexe argilo-humique, sont extrêmement petits par rapport au limon et au sable et sont remontés à la surface lors du labour. Ils vont très rapidement retourner au fond de la couche labourée par gravité, dès la prochaine pluie.

      Argile sable  

    De cette manière, une couche d’argile et de particules très fines va se former très rapidement en dessous du reste des minéraux et les propriétés d’imperméabilité de l’argile va créer un milieu sans oxygène (anaérobiose) en dessous de la couche créée qui favorisera un développement acide et la mort des micro-organismes qui ont besoin d’oxygène (aérobie). À l’inverse, sur la couche située au dessus de la couche d’argile, et qui contient les particules les plus grosses (sable, gravier), et après une chute de pluie (en générale plutôt acide) : l’abondance d’oxygène entre les grains de sables (qui sont plutôt alcalins) va sécher rapidement ceux-ci et créer rapidement un dépôt de sels minéraux dans cette couche. Ainsi, lorsque ce labour est réalisé pour la première fois, non seulement l’écosystème qui existait au-dessus du sol est détruit, mais des milliards de milliards de micro-organismes sont systématiquement tués par ce simple labour. Un réservoir gigantesque de nutriments disparait. Et la formation d'une couche dure et imperméable d’argile se crée au fond (semelle de labour) et un milieu acide se développe en dessous. La fertilité est déjà en chute libre...

    En continuant cette pratique, les graines plantées ont de plus en plus de mal à germer obligeant l’agriculteur a utiliser des fertilisants NPK de plus en plus souvent. Ces fertilisants sont constitués par une base saline qui comprend les 3 éléments majeurs NPK (avec un pourcentage pour chacun écrit sur le sac - ex : N/8 - P/10 - K-20).

     

    Ils seront lessivés par irrigation ou par la pluie. Cette solution s’infiltrera donc à son tour dans le sol et fera germer les graines qui s’abreuvent (littéralement) de cette "nourriture".

      NPK    

    Pour inverser cet effet destructeur, il faudra impérativement recréer de la vie, car c’est la vie qui amènera des nutriments et un retour de la fertilité. Selon la couche d’argile créé en dessous, la réponse sera plus ou moins rapide, mais il est toujours possible de récréer la vie…

    Si l’on regarde l’effet produit sur la plantule, nous avons d'abord une racine pivotante principale importante (pour d’abord s’abreuver et ensuite se stabiliser) et d’autres racines secondaires (qui permettent à la plantule également de se stabiliser au sol, puis de s’abreuver), puis des radicelles et enfin des poils absorbants qui abreuvent également et récupèrent les nutriments pour la plantule.

     

    C’est la zone pilifère. Elle regroupe les poils racinaires et augmente considérablement la surface d'échange entre la racine et le sol. Elle représente des kilomètres si on les met bout à bout : - 130 kms en moyenne sur du ray-grass (plusieurs milliers de kms sur un arbre), - près de 15 milliards de poils absorbants sur un seul plant de seigle, - soit une surface de 400 m2, - et une surface racinaire totale de l'ordre de 640 m2 !

      Plantule  

    Si l’on fait un agrandissement autour d’un poil racinaire, on retrouve tous les nutriments présents, qui s’organisent pour réaliser un échange permettant l’absorption par ce poil racinaire. Ainsi, toutes les petites particules sont porteuses de charges électriques qu’on appelle des ions. Les particules de sable sont trop grandes pour transporter des charges électriques, mais les particules d'argile et d'humus sont microscopiques et transportent beaucoup d'ions chargés négativement.

     

    Dans le cas du poil racinaire, les micro-organismes (les bactéries, les champignons et les vers) produisent un glucide collant (colloïde), qui lie les particules humiques et minérales individuelles ensemble, créant à la surface de ce poil racinaire une sorte de gel.

    Celui-ci se charge en ions négatifs récupérés lors du passage des éléments éxudés (ion hydrogène par exemple).

      Echange amidon  

    Cet élément, perd donc dans le gel colloïdale, un ion négatif qui va permettre à ce gel chargé négativement d’attirer sélectivement à son tour une particule contenant un ion positif, contenu dans les principaux nutriments présents autour du poil racinaire (calcium, potassium, zinc, cuivre….) et ainsi rendre possible l’apport de ces nutriments à la plantule (c’est ce qu’on appelle le "transport actif bio-colloïdal", il permet le passage des molécules à travers la membrane de la cellule). L’absorption de ces minéraux est nécessaire à la synthèse de molécules plus complexes (glucides) qui nourrissent à leurs tours les micro-organismes proches en créant la structure du sol (une sorte de crumble, une terre grumeleuse), soit un sol vivant qui permettra le passage de l’eau et de l’air entre ses composants et évitera la compaction.

     

    Les vers de terre créent dans leur intestin en digérant la terre, des bactéries intéressantes à la création de la vie des sols.

    La valeur d’un terrain devrait réellement se calculer par rapport au nombre de vers de terre qu’il contient !

     

    Les plantes absorbent également des éléments nutritifs solubles en raison d'une différence de pression d'eau contenue dans leurs racines et dans le sol (tension de succion). Si la pression dans les racines de la plante est faible, alors elles boivent automatiquement. C’est par ce procédé que les engrais chimiques sont absorbés par les plantes. Lorsque les plantes peuvent obtenir gratuitement les éléments nutritifs de cette manière, les relations mycorhiziennes et bactériennes ne se forment pas, et en conséquence, la vie du sol se meurt.

    L’agriculture traditionnelle agit comme la mal bouffe pour l’homme. Vous abreuvez trop la plantule des éléments majeurs (NPK) sans amener les autres éléments (oligo-éléments et autres) qui sont également très importants. Moralité, la plantule se développe énormément comme le font les athlètes gavés aux stéroïdes (hormones anabolisantes - stérols) ou comme les personnes obèses qui trop souvent mangent une nourriture trop riche en glucides (sucres) et en lipides (graisses) et très pauvre en oligo-éléments et autres vitamines (éléments essentiels des échanges métaboliques). Finalement, la plante ne contient plus que des fertilisants, mais l’agriculteur qui voit ainsi sa plante se développer, est persuadé du bien fondé de son action.

     

    Malheureusement, il n’est plus ici question de nutriment et de plante saine, il est question de volume et de plante malade.

    Là est le problème, rien n’est plus naturel, on fabrique des mutants… qui rapportent beaucoup !

     

    Et quand quelques insectes à l’aspect malveillant, arrivent au-dessus d’un tel champ en monoculture, l’attrait est trop fort... Que fait alors l’agriculteur qui à déjà tant dépensé en tracteur, en engrais et en eau, et qui voit son rendement financier devenir incertain ?

     

    Il s’empresse rapidement de répandre sur ses champs, l'insecticide salvateur qui va sauver sa récolte !

      Insecticide  

    Ce même insecticide que la plante ne consomme pas, va par contre pénétrer dans le sol et tuer rapidement les 15 milliards de micro-organismes qui permettaient aux poils racinaires de cette plantule de se nourrir. Toutes les liaisons pouvant exister naturellement sont brisées et cela va finalement complètement déstructurer le sol. Cependant, la plante continue de grandir débarrassée de ces prédateurs...

     

    Et si la saison est un peu plus pluvieuse que d’habitude, se développeront alors bientôt, des champignons. Et l’agriculteur soucieux de vouloir protéger son porte-monnaie, va utiliser une bonne dose de fongicide pour détruire ces champignons envahissants…

      Fongicide  

    Les champignons mycorhiziens qui survivaient encore péniblement après le génocide des bactéries en sous-sol, vont à leur tour trépasser, continuant ainsi de déstructurer le sol. Cette déstructuration entraine alors une compaction, qui commence à rendre le sol plus imperméable et provoque un début d’érosion. Celui-ci entrainant les résidus de ce cocktail «biocide», ainsi qu’une partie du sol vers les nappes phréatiques et les rivières qui prennent alors une belle couleur boueuse…

     

    Mais la récolte est préservée… Ouf ! se dit l’agriculteur...

     

    C’est alors que se développent les adventices, nos fameuses «mauvaises herbes», qui en tant que plantes pionnières ne supportant pas les sols à nus, tentent toujours de les restructurer en les décompactant.

     

    C’est une vraie équipe qui adore travailler sur les zones dévastées !

     

    Les adventices tentent donc naturellement de refermer ces sols nus, le plus rapidement possible. L’agriculteur dans sa logique maintenant bien rodée, va donc pulvériser un herbicide pour enlever ces mauvaises herbes.

      Herbicide  

    L’agriculteur a fait définitivement son entrée au club… Avec tous ces biocides répandus (également tous basés sur l’industrie du pétrole), il a dépensé plus d’argent que ce qu’il va finalement gagner, et pour continuer à exercer honorablement sa profession, il va falloir dorénavant qu’il s’aventure auprès de sa banque, sur la pente très glissante de l’endettement et des subventions… Les prix des récoltes ne peuvent donc finalement qu’augmenter, au fur et à mesure que la fertilité disparaît.

     

    L’agriculture biologique semble donc être pour cela une vraie révolution… Je dis «semble», car si elle continue d’utiliser les mauvais patterns de l’agriculture industrielle, les plantes seront parfois encore plus malades qu’en agriculture conventionnelle. Le bio peut alors représenter un retour en arrière !

     

    En effet, vous pouvez être en bio et utiliser de nombreux «esclaves», pratiquer le monoculture, faire venir du compost par camion de plusieurs milliers de kilomètres, ou utiliser des quantités d’eau astronomiques !

    Par exemple en Californie du côté de Bakersville, une exploitation bio produit 40 tonnes de carottes par Ha sur 800 Ha, (avec 10 000 camions qui y amènent du compost venant de 400 à 600 kms), avec une irrigation pompant dans l’aquifère et le Colorado et fonctionnant 24h/24 avec de pauvres mexicains illégaux, travaillant allongés pour désherber une récolte...

    L’agriculture biologique n’est donc aucunement soutenable dans ce cas là, et l’agriculture industrielle en générale, n’a donc plus aucune réponse permettant de s’en sortir, même avec la bio !

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