Le meilleur stock d'eau envisageable, le moins cher et le plus efficace est constitué par les sols. Il est primordial de comprendre que les sols peuvent faire office d'éponge.
Ainsi pour augmenter le taux d'imprégnation des sols au maximum, il faut ralentir, épandre, infiltrer et capturer l'eau quand elle est présente (pluie). (SSSS : Slow - Spread - Sink - Store)
L'eau doit parcourir le chemin le plus long (la plus grande distance), le plus lentement (pente nulle ou max 1 à 2%) et le plus de fois possible. (si vous n’avez qu’un litre d’eau, mais que vous réussissez à l’utiliser 10 fois, c’est comme si vous aviez 10 litres d’eau !). Ceci est d’autant plus important dans les territoires arides.
D’autre part, son frottement sera le plus réduit possible sur les matières inertes (érosion) et au maximum sur les matières vivantes (hydratation).
En procédant ainsi, on obtiendra le maximum de fertilité.
D'autre part, il est extrêmement important d’avoir plusieurs possibilités de production d’eau, c’est même l’élément le plus important sur lequel il faut bien réfléchir, car sans eau, plus rien n’est possible. De plus, il faut également essayer au maximum d’utiliser la gravité, car cela permettra d’économiser beaucoup d’énergie et/ou d’efforts.
La taille d’une réserve d’eau doit toujours être calculée par rapport à la plus grande période de temps sans avoir de pluie, en corrélation avec sa surface de captage possible (son bassin versant).
Une grande surface de toit avec un petit réservoir est incohérent.
La même réflexion est valable par exemple, pour la gestion des panneaux solaires photovoltaïques (la batterie constituant le réservoir, les panneaux solaires correspondent à la toiture et le soleil à la pluie).
La meilleure eau à boire est l’eau de pluie (bien entendu, après épuration avec plusieurs niveaux de filtration, basification et stockage dans une cuve en béton). En effet, en dehors de l’acidification subit dans l’atmosphère, elle peut être alcalinisée par le réservoir en béton (en prenant le soin d'avoir éliminé en amont, les premières eaux qui ont nettoyées le toit). De fait, elle est largement moins polluée que la plupart des eaux issues du sol, où les polluants restent relativement présents.
D’autre part, l’eau du robinet subit trop de traitements pour pouvoir rivaliser avec l’eau de pluie (les taux de chlore sont de plus en plus importants et les assainissements laissent passer métaux lourds, perturbateurs endocriniens, antibiotiques, hormones, etc...).
Malheureusement, la législation française, interdit de consommer l’eau de pluie (alors que de nombreux autres pays préconisent l’inverse).
Le lobby des distributeur d’eau courante serait-il passé par là ???
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